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Réponse n° 139

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel Lescure puis de Gironde
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
lieu-dit Mandoune
adresse 16 rue Léon de Maleville
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; escalier ; portail ; jardin d'agrément
époque de construction 17e siècle ; 19e siècle
siècle détail 12e siècle (?)
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique D'après les recherches généalogiques de Robert de Mentque, auteur du Vieux Montauban cet hôtel particulier était la demeure de la famille de Lescure (marquisat de Lescure en Albigeois). Par le mariage d'une des descendantes, la demeure devient propriété de Louis Victor de Gironde, maire de Montauban de 1826 à 1830. La famille était également propriétaire du château de Riblaye. L'analyse architecturale permet de situer la période de construction au 17e siècle. Les hôtels particuliers de la rue Maleville sont pour la plupart construits à la suite du démantèlement des fortifications. Les terrains situés sur les limites de la cité offraient la possibilité de construire des demeures entre cour et jardin. D'importantes modifications architecturales semblent attribuables au 19e siècle notamment la construction de l'escalier. Ce dernier apparait disproportionné par rapport à la taille de la cour. De plus, il empiète sur le passage couvert relié à la rue. La visite des caves de l'édifice révèle la présence d'un mur vestige des fortifications du Moyen-Age. L'épaisseur du mur mesure environ 1m 80.
description L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une parcelle en lanière sur un terrain en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. La façade sur rue était originellement recouverte d'un enduit. En rez-de-chaussée s'ouvrent deux portails en arc segmentaire couronnées d'une corniche. Les impostes sont constituées de barreaux. Une petite fenêtre est placée entre les deux portes. Les étages supérieurs sont percés de quatre fenêtres rectangulaires également couronnées d'une corniche. Le dernier étage est éclairé par des baies plus étroites. Des cordons moulurés longent l'horizontalité de la façade et passent sous les corniches et les appuis des fenêtres soulignant ainsi les différents niveaux. La porte de gauche ouvre sur un long couloir formé d'arcades surbaissées. Sur la droite dévale un vaste escalier de pierre au départ convexe et muni d'une rampe de bois. Au fond, une série de quatre arcades en plein cintre permettent d'accèder à une cour très étroite. Les façades sur la cour ne sont pas ordonnancées, cela témoigne de nombreux bouleversements (destructions puis reconstructions). Les fenêtres sont rectangulaires, celles du premier étage du bâtiment du fond de cour sont agrémentées de garde-corps en fonte. Le corps de bâtiment sud-ouest est en surplombs. Côté Mandoune, le jardin en terrasse est maintenu par un mur de soutènement bordé d'un garde-corps constitué de tuiles creuses. Face à la Mandoune, on remarque la trace d'une ouverture cintrée murée vraisemblablement lors d'un remblaiement. Derrière une porte, à l'extrême droite du mur, un escalier permet de rejoindre le jardin depuis la rue de la Mandoune. En avant-corps sur le jardin, un mur est percé de deux grandes arcades en plein cintre derrière lequel se trouve les caves hautes de la maison. Au-dessus se développe un long balcon protégé par un garde-corps en fonte. Un second balcon bordé d'une balustrade occupe l'étage supérieur. Il est soutenu par des consoles massives aux formes galbés. On remarque qu'à ce niveau la façade est percée de deux ouvertures par étage mais elle est irrégulière. Il semble qu'il s'agisse de deux façades harmonisées en une seule. Celle de gauche est en avant-corps par rapport à l'autre.
étages sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
gros-oeuvre brique
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
décor fonderie ; céramique
représentation balustre ; rinceau ; vase
  La terrasse côté Mandoune est agrémentée d'une balustrade sur laquelle sont fixés quatre vases type médicis. Côté cour, les fenêtres sont protégées de garde-corps au décor de rinceaux. Au niveau inférieur, un long balcon est protégé par un garde-corps de style néo-gothique.
typologie hôtel sur les limites de la cité
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100216
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0