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Réponse n° 140

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site maison
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
lieu-dit Mandoune
adresse 18 rue Léon de Maleville
dénomination maison
parties non étudiées cour ; communs ; jardin d'agrément
époque de construction Moyen Age ; 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle (?) ; 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cette maison reprend la disposition habituelle des hôtels de la rue Léon de Maleville (ancienne rue Cour-de-Toulouse) qui furent construits au bord des fossés à la suite du démantèlement des fortifications (démantèlement qui s'est étendu de la première moitié du 17e au milieu du 18e siècle). Dans les caves subsistent des pans de mur qui pourraient être les vestiges des anciennes fortifications (compte-tenu de l'épaisseur de certaines briques). Si la façade sur rue semble date probablement du 17e siècle, les formes des fenêtres côté cour sontt également dans le goût du 17e siècle. On remarque aussi, à quelques centimètres du sol, la présence de niches (cour et couloir), un type d'ouvertures que l'on trouve d'habitude dans les caves montalbanaises (surement prévues pour placer des lampes). Leur visibilité peut indiquer que le sol actuel est en dessous du sol d'origine. Le mur à pans de bois qui ferme la galerie surplombant la cour, peut être un aménagement du 18e siècle. L'escalier à balustres de bois n'est pas celui d'origine. Il a été remplacé au cours du 20e siècle (on peut supposer dans les années 30). Les marches de l'ancien escalier ont été remployées dans le plancher de la structure de l'escalier actuel. Le jardin en terrasse est probablement un aménagement de la fin du 18e siècle. Côté rue, la fenêtre qui donnait en rez-de-chaussée a été transformée en entrée de garage à la fin du 20e siècle, époque à laquelle l'édifice est restauré.
description L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. La façade sur rue est en briques apparentes. Au premier niveau s'ouvre une porte en plein cintre encadrée de pilastres qui soutiennent une corniche. Au-dessus est percé un jour. A droite, une ouverture rectangulaire correspond à l'entrée d'un garage. Chaque niveau est percé de trois baies couronnées chacune par une corniche à l'exception de l'étage-attique. Les appuis sont soulignés de modénatures (type modillons plats). Des bandeaux séparent les trois premiers niveaux. Une corniche moulurée couronne l'ensemble de la façade. Un passage recouvert d'un simple plafond à poutres permet de gagner une petite cour. Les façades qui l'encadrent ne sont pas enduites. Côté gauche se développe une galerie à pans de bois. Le premier étage est percé de trois grandes baies à petits carreaux. Le second est percée d'une seule fenêtre à trois vantaux et petits carreaux. On accède à la galerie par un escalier de bois placé dans l'angle formé avec le logis de fond de cour. Cet escalier à balustres de bois semble de facture récente, peut-être des années 30 compte tenu de la forme du départ de rampe. L'escalier dessert à la fois les étages et le sous-sol. Le logis de fond de cour est composé de trois niveaux. En rez-de-cour se trouve une descente de cave, une entrée et une grande baie rectangulaire à appui de pierre. Le second niveau est percé d'une fenêtre rectangulaire et d'une petite baie. Enfin, le troisième et dernier niveau présente la trace d'une baie en anse-de-panier transformée en baie rectangulaire. Le mur aveugle situé au nord-ouest correspond au mur mitoyen avec l'hôtel de Gironde (16 rue Léon de Maleville). Enfin le second logis (donnant sur la rue) est percé d'une petite porte et d'une fenêtre en rez-de-cour. La fenêtre du premier étage est condamnée. Seule une petite fenêtre est percée au dernier étage. Le sous-sol se compose d'un petit passage voûté en berceau menant au jardin et d'une cave voûtée de la même manière ouvrant elle aussi sur le jardin. Les murs du sous-sol témoignent de nombreux bouleversements dans la constitution de cette maison : briques épaisses, départs d'arc, ouverture condamnée...Le jardin en terrasse est protégé par une barrière en béton. Au fond du jardin, un escalier permet de regagner directement la rue de la Mandoune (anciens fossés). Les terres sont maintenues par un mur de soutènement. La façade de la maison est recouverte d'enduit, à l'exception de l'encadrement des ouvertures. Un avant-corps formés de deux grandes arcades soutiennent la façade sur jardin. Au-dessus se développe une seconde petite terrasse. Chaque niveau est percé de deux baies de formes différentes. Deux portes-fenêtres ouvrent sur la terrasse tandis qu'au niveau supérieur s'ouvre une grande baie à triple croisillon.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
escaliers escalier tournant à retours avec jour, en charpente
gros-oeuvre brique ; enduit partiel
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau
décor maçonnerie
représentation ornement à forme architecturale ; ordre dorique
  La porte d'entrée est encadrée de pilastres doriques.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100217
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0