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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de chaux ; fours à chaux
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Trogues
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aire d'étude
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Ile-Bouchard (L')
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lieu-dit
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Coulées (les)
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dénomination
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usine de chaux ; four à chaux
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parties non étudiées
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magasin industriel ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; maison ; écurie ; voie ferrée
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époque de construction
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19e siècle
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année
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1857 ; 1859 ; 1901 ; 1929 ; 1930
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le 9 mai 1855 André Monjalon reçoit une autorisation préfectorale pour la construction de fours à chaux sur une terre qu'il possédait avec Monjalon Antoine et Bricaud Pierre, au lieu-dit "les Coulées" à Trogues. Quatre fours sont construits en 1857 leur exploitation étant confiée à Guinot Charles, Genève Eugène et compagnie. En 1858, un autre four est construit et en 1859 à nouveau deux autres, ce qui porte leur nombre à 7 en 1862. Pour une raison inconnue, l'un des fours, celui en extrémité est, cesse d'être exploité entre 1864 et 1868 ; le site ne comprend plus alors que 6 fours. En 1878 sont installées des broyeurs à manège et engrenages. Le 12 mars 1881 est déposée la marque de fabrique "Trogues-Paviers, Daveu et Mexme". Constitution en mai 1883 d'une société en nom collectif (Daveu Albert, Meneau Julien, Testu Théophile). La société est dissoute le 31 août 1888. Testu Théophiles en est le liquidateur ; il prend ensuite la direction de l'usine et en devient la patron par son mariage avec Monjalon Louise. En 1901 une machine à vapeur fixe est installée, entraînant l'arrivée de matériels industriels, une cheminée est construite ainsi qu'une petite maison avec chambre et bureau. En 1912 l'usine passe à Testu-Monjalon Théophile ; le 19 août est constituée la société anonyme des Etablissements Testu, au capital de 150 000 francs, ayant pour objet l'exploitation de la carrière de Trogues, la fabrication et la vente de chaux hydraulique portant la marque "le Lion Testu". Les projets de développement mécanique et immobilier de l'usine donnent lieu à une autorisation préfectorale le 3 juin 1920. En 1922 est installé un moteur thermique à gaz pauvre, deux broyeurs à boulets Dalbouze et Brachet, un cylindre incliné pour extinction de la chaux, une chaîne élévatrice, une ensacheuse, 4 ventilateurs, des pompes aspirantes en carrière et dans la bluterie. En 1929 un hangar à chaux est construit ; en 1930 un bureau, une maison et la cité de l'usine de Trogues qui comprend deux maisons face à l'établissement au nord. Vers 1935, des ventilateurs sont installées en tête des 4 fours construits en 1858-59. En 1945, l'usine passe à Testu-Chesneau Théophile et à la veuve Bricaud puis en juillet 1950 à Payard-Testu Louis, inspecteur à la SNCF et Testu-Chesneau Théophile. L'activité a cessé sur le site le 31 août 1953. les machines ont alors été vendues, les structures démontables des bâtiments enlevées, donnant naissance à une friche industrielle importante, qui, à l'exemple d'autres, mériterait d'être valorisée.
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description
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Batterie comprenant 7 fours à chaux, celui à l'extrémité est étant neutralisé ; sa cuve est comblée et sa bouche de défournement obstruée mais l'embrasure est conservée. Ces fours, qui sont accolés, sont adossés par leur face nord au terrain naturel. Ils forment un L avec 6 fours en ligne en façade sud et four en retour d'équerre en façade ouest. La batterie a une longueur d'environ 48, 80 mètres et une hauteur totale de 9, 50 mètres. Les murs sont en moellon brut avec revêtement en pierre de taille de tuffeau en appareil régulier. Les 6 cuves conservées ont une hauteur utile de 7, 75 mètres pour celles à embrasure en plein cintre et de 7, 50 mètres pour celles à embrasures en arc brisé. Les cuves sont chemisées en brique. Le diamètre des gueulards varie de 1, 70 m à 2 m et celui des bouges peut atteindre 4 m. Les embrasures de défournement, en pierre de taille en appareil régulier sont pour 6 ouvertes au sud, y compris celle du four neutralisé, et une ouverte à l'ouest, celle du dernier four construit vraisemblablement. Les bouches de défournement, en moellon ou en brique et moellon, portent en leur partie haute une barre d'appui pour la grille ; leur partie inférieure est revêtue d'une tôle d'acier inclinée afin de favoriser l'évacuation de la chaux. La plate-forme des gueulards était recouverte d'un hangar à charpente en bois portant une toiture à 2 pans, qui s'est effondré. Les bâtiments de l'usine, qui abritaient les magasins, la bluterie, les ateliers, les divers locaux de servitudes et se développaient au sud de la batterie, sont en partie détruits seules les ossatures en béton ou en maçonnerie demeurent. La maison du contremaître est en partie effondrée, tandis que les deux maisons ouvrières construites en 1930 sont en excellent état. Des 3 moteurs à gaz pauvre qui se trouvaient dans l'usine en 1935, l'un entraînait une génératrice qui fournissait un courant continu de 110 volts, un autre entraînait l'arbre de transmission pour le mouvement des différentes machines, le troisième était en réserve en cas d'indisponibilité d'un de ceux en service. En tête des 4 fours, avaient été installés des ventilateurs destinés à envoyer de l'air dans les embrasures et améliorer le tirage dans les cuves. Ces ventilateurs fixés contre la façade, en partie haute, envoyaient l'air par une gaine verticale métallique, dans une chambre fermée par une porte et construite à l'avant des embrasures. Ces ventilateurs, qui étaient alimentés en courant continu, sont toujours en place.
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gros-oeuvre
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moellon ; pierre de taille ; brique
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couvrement
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canonnière
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques ; Lainé Martine
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référence
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IA37000306
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2007/11/28
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date mise à jour
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2008/11/07
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crédits photo
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Hermanowicz, Mariusz - © Région Centre - Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire
6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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