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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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demeure dite de la Patoiserie
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Saint-Christophe-sur-le-Nais
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aire d'étude
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Neuvy-le-Roi
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adresse
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16 place Jehan d'Alluye
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dénomination
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demeure
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époque de construction
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18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Une des premières mentions connues est donnée par un acte notarié de 1701 : "Vente par Pierre Cuisnier, huissier au bailliage et présidial de Tours, à Pierre Marchesné, une maison et ses appartenances nommées la Patoiserie, consistant en une chambre basse, grenier et comble dessus, cave, cour, jardin, joignant à la ruelle qui descend au champ de foire aux grands moulins". Sur le plan du bourg, relevé par le dessinateur et géomètre Lecoy pour la duchesse de la Vallière en 1789 dans l'atlas des domaines du duché pairie de Château la Vallière, elle est notée au numéro 167, en tant que "bâtiment, cour, jardin", comme propriété de demoiselle Anne Cuisnier, le numéro 168, désigné comme cave, issues est attribué à Pierre Fortier, alias la cave de la prison, et les numéros 169-170 : bâtiment, caves, issues, jardin, sont attribués à Charles Cuisnier. Ce sont d'ailleurs des membres de la famille Cuisnier, qui vendent la demeure en 1819 ; Celle-ci a dû s'agrandir et s'embellir, au cours du 18e siècle, si l'on en croit la description donnée dans l'acte notarié : "Vente par Marie Soloman, veuve Jacques Cuisnier, propriétaire et marchand de bois, et Louis Bongendre, propriétaire, époux de Marie Cuisnier, à Simon Piron, époux de Marie-Victoire Diot, de la maison nommée la Patoiserie, composée par bas de 3 chambres à cheminée, 2 cabinets, 1 escalier en bois pour aller au grenier, par haut, 2 chambres à feu, grenier et comble dessus en charpente, couverte en tuiles et bardeaux, cave voûtée en son entrée sous dite maison ; 2 écuries, grenier dessus en charpente, couverte de bardeaux, cour, issues, jardin, puits dans la cour, le tout entouré de murs, droit de passage avec cheval chargé et charrette à partir du portail d'entrée de la cou, à aller au marché". Sur le cadastre de 1834, le logis principal et le petit bâtiment en équerre sont représentés. Cette demeure est ensuite la propriété de Stanislas Bruslon, maître tanneur, qui installe une tannerie, en contrebas, près de la rivière, puis d'Olivier Gérin, qui en 1911 fait un relevé des souterrains refuges, situés dans la partie près du mail.
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description
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La façade sur rue est en pierre de taille, alors que la façade Est, sur jardin, est enduite, de couleur ocre, elle est ornée d'un fronton, percé d'un oculus, placé au dessus de la corniche. Encadrement des baies en pierre de taille. Le bâtiment perpendiculaire est en pierre de taille. Corniche en chanfrein. Toit d'ardoise en croupe. 3 ouvertures en arc en plein cintre. Une petite cave, voisine, des souterrains de la parcelle 493 du cadastre actuel, se situe dans le jardin. On y accède par la rue de l'hôtel. Cette salle comporte une cheminée monumentale ainsi qu'une ouverture permettant l'accès à un réduit.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
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couverture (type)
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croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Debal Morche Anne
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référence
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IA37000128
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/05/26
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date mise à jour
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2010/02/12
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crédits photo
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Hermanowicz, Mariusz - © Région Centre - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire 6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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