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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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manoir de la Thivinière
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Neuvy-le-Roi
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aire d'étude
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Neuvy-le-Roi
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lieu-dit
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la Thivinière
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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logis ; ferme ; pigeonnier
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époque de construction
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16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les origines de propriété sont assez mal connues, c'est le nom de la famille Le Pelletier, suivi de la dénomination "sieur de la Thevynière "qui apparaît dès 1584, dans les registres paroissiaux. En 1693, Mathurin Belle est qualifié de "sieur de la Tivinière, en 1709, Marie Catherine de Coutance est dite "dame de la Tivinière". En 1777, Louis-Charles Marc Antoine Le Pellerin de Gauville, également seigneur du Rouvre, reçoit la Thivinière. Ses conflits avec le prévôt d'Oë à qui appartient la terre voisine de Huchepie ont été l'occasion de dresser des plans du domaine de la Tivinière qui nous apporte de précieux renseignements sur la disposition des bâtiments. Le 17 thermidor an VI (4 août 1796 ) , la Tivinière est adjugée à Louis Joseph Belle, la famille la conserva jusqu'en 1870, date à laquelle elle fut acquise par François Dupuy. Ses héritiers en ont gardé la propriété. La datation des bâtiments peut être données par les caractéristiques architecturales. Celles du logis principal avec l'élévation ordonnancée de la façade, l'encadrement des baies par des pilastres, l'escalier rampe sur rampe à mur noyau, la charpente à chevron formant ferme permettent d'en situer la construction vers la fin du 16e siècle. Pour les autres bâtiments, c'est la comparaison entre les plans dressés dans les années 1780, le cadastre de 1834 et le plan actuel qui peuvent nous guider dans la datation. (voir annexe). De cette analyse, on peut en déduire que le pigeonnier a été construit au 18è siècle, ainsi que le petit bâtiment, couvert de tuiles, situé dans son prolongement. Les autres bâtiments ont été modifiés ou construits au 19è siècle.
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description
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Logis à 1 étage, la séparation entre les 2 niveaux est faite par un bandeau mouluré, tandis que les lignes verticales sont soulignées par des pilastres encadrant les baies. Murs en pierre de taille. Pignon Ouest découvert. A l'intérieur, au 1er étage sur le pignon Est : Cheminée en pierre de taille à jambages droits, appareillage à grands claveaux et corniche moulurée. Le logis et l'étable contiguë sont couverts d'un toit à longs pans en ardoise. Pigeonnier : murs en calcaire moellon enduit, arcade en arc en plein cintre en pierre de taille visible sur la partie Est correspondant à l'utilisation de la partie basse en porche, mais partiellement bouchée du fait de sa transformation en écurie. Randière en pierre de taille. Toit en pavillon couvert de tuile. Même type de mur et de couverture pour le bâtiment en rez-de-chaussée qui lui est contigu mais toit à longs pans. Encadrement des baies de la porcherie en brique.
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier intérieur, rampe d'accès ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille ; brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Debal Morche Anne
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référence
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IA37000077
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2005/05/26
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date mise à jour
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2010/02/12
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crédits photo
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Hermanowicz, Mariusz - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire 6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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