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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine, puis minoterie, puis ferme, actuellement logement
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localisation
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Franche-Comté ; Haute-Saône ; Chargey-lès-Gray
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aire d'étude
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Haute-Saône
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lieu-dit
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Planches (les)
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adresse
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rue du Moulin
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hydrographie
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Ecoulottes (dérivation du ruisseau des)
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destinations successives
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ferme ; logement
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; logement ; remise ; étable ; fenil ; bief de dérivation
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
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siècle détail
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2e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin à blé a été construit à l'extrême fin du 18e siècle, en vertu d'un arrêté préfectoral du 22 prairial de l'an 8. Celui du 24 août 1809 détermine le placement du déversoir, et celui du 18 octobre 1811 confirme la concession du moulin à Claude Rondot. En 1825, Jean-Baptiste Laurent se rend acquéreur du moulin, lequel comprend alors 4 tournants. L'ordonnance royale du 28 février 1840 autorise le maintien d'un lavoir à charbon, qui était vraisemblablement installé en aval du moulin, mais qui disparaît assez rapidement. Doté d'une machine à vapeur en 1864, le moulin est converti en minoterie vers 1885. Le bâtiment est alors agrandi, rehaussé, et les roues hydrauliques sont remplacées par une turbine. La matrice cadastrale mentionne des travaux (adjonction de construction et démolition) entre 1897 et 1900, sans qu'il soit possible d'en préciser la nature. Propriété de la veuve Rachot en 1902, la minoterie voit la hauteur de sa chute de nouveau réglementée par arrêté préfectoral le 12 juillet 1904. A cette époque, elle fournit des "moutures militaires". L'établissement arrête la production de farine vers 1930, mais poursuit celle des céréales secondaires pour l'alimentation du bétail jusqu'en 1939. Les bâtiments ont ensuite été convertis en exploitation agricole. L'atelier de la minoterie est désaffecté, et un logement a été aménagé, en partie dans l'ancienne salle de la machine à vapeur. En 1809, le moulin compte deux roues hydrauliques : l'une, à palettes, de 4 m de diamètre ; l'autre, dite à " sceaux ou à pots ", de 2 m de diamètre. Par arrêté préfectoral du 30 novembre 1864, Antoine Vittenet est autorisé à faire fonctionner une chaudière Breton et Danto (Lyon, 69) et une machine à vapeur Lebanneur (Paris, 75) de 8 ch dans son moulin. En 1902, la minoterie est équipée de deux paires de meules et cinq paires de cylindres, mises en jeu par une turbine sous une chute de 2, 77 m. Une turbine de marque Goulut-Borne (Luxeuil, 70) , à axe horizontale, est installée en 1933. Couplée à un alternateur, elle permet alors de produire de l'électricité pour les besoins de l'établissement. Elle est mise en mouvement par une turbine à axe verticale de plus petite dimension.
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description
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Construite en moellon de calcaire enduit, la minoterie comprend deux étages carrés et un étage en surcroît, couverte d'un toit à longs pans et demi-croupes. Les parties agricoles sont également bâties en moellon de calcaire enduit, couvertes d'un toit à longs pans en tuile mécanique.
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étages
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2 étages carrés ; étage en surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; brique creuse
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couverture (type)
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toit à longs pans ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA70000331
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2008
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date versement
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2010/03/11
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date mise à jour
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2011/05/02
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2009
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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