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Réponse n° 23

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Distillerie, brasserie et usine de boissons non alcoolisées Duault, puis cidrerie Alfred Duault et Cie
localisation Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Quintin
aire d'étude Côtes-d'Armor
adresse 10, 12 rue Saint-Thurian ; ruelle du Pissot
dénomination distillerie ; brasserie ; usine de boissons non alcoolisées ; cidrerie
parties non étudiées atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; bureau d'entreprise
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1892 ; 1895 ; 1898 ; 1901 ; 1908 ; 1913 ; 1933
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique En 1892, Théodore Duault fait l'acquisition d'un fonds de commerce de vins et alcools situé Place du Martray et rue Saint-Thurian, jusqu'alors tenu par J.-P. Duval-Desvallées. Th. Duault fait construire un magasin cette même année avant de partir acquérir un savoir-faire dans le Nord de la France dans le but d'adjoindre à cette activité commerciale, celle industrielle de la brasserie. A son retour, il entreprend des travaux d'agrandissement dans la ruelle du Pissot et commence par faire construire une distillerie et une remise en 1895 ; pour les besoins de son industrie, il utilise l'eau du puits dit remise aux voitures situé en face de l'hôpital. Trois ans plus tard, un magasin est édifié juste en face de l'usine, de l'autre côté de la ruelle du Pissot. En 1901, il développe son activité par la construction d'une brasserie à proximité de la distillerie initiale. Th. Duault décède en 1902, l'entreprise est alors reprise par son épouse Maria Seignez, originaire du Nord (59) , aidée par son frère Adolphe qui quitte son emploi aux filatures Seydoux de Cateau (59). En 1908, une chaufferie destinée à l'orge est édifiée en face de la brasserie. En 1913, l'établissement poursuit son extension avec la construction d'un nouveau magasin, d'une remise et d'une écurie. En 1919, Alfred Duault fils prend la direction de l'entreprise et diversifie sa production. La bière, appelée La Cigogne, est brassée par un chef brasseur d'origine tchécoslovaque du nom de Weyroda. Dans les années 1920, débute conjointement la fabrication de limonade sous l'appellation Menhir. La distillerie, quant à elle, produit un calvados notamment exporté sur Jersey avec des liqueurs et autres alcools français. Les vins embouteillés dans l'usine et les plus vendus sont ceux des départements français d'Algérie. En 1929, A. Duault fait creuser un second puits dans le jardin de la brasserie. En 1933, un autre magasin est édifié. Pour répondre aux besoins accrus en eau de lavage et à la fabrication de limonade, l'établissement devient, en 1936, acquéreur de la source des Printiaux, située sur la route du Vieux-Bourg. Un an plus tard, l'autorisation d'acheminement de cette eau sur le domaine public est accordée pour rejoindre la brasserie par la rue Saint-Thurian, via une canalisation en acier soudé. La société Duault achète ensuite à la ville l'eau de lavage en provenance de la source du lavoir du Pissot inutilisée. En 1938, l'entreprise cesse son activité de brassage et la distillerie ne fonctionne pas plus de deux jours par an depuis 1929 environ. Une cidrerie est installée durant la Seconde Guerre mondiale à l'emplacement de l'ancienne brasserie. Malgré les difficultés d'approvisionnement, la société poursuit sa fabrication. De source orale, la SARL Alfred Duault et Cie aurait définitivement cessé son activité dans les années 1990. Le 12 juillet 1893, Th. Duault déclare une chaudière à vapeur de forme verticale à foyer intérieur et bouilleurs croisés pour l'usage de sa brasserie. Timbrée à 6kg, elle a été achetée d'occasion à Ed. Van Haërgarden, originaire de Blanc-Misseron, dans le Nord (59). En 1979, l'entreprise emploie près d'une centaine d'ouvriers.
description L'établissement Duault se répartit de part et d'autre de la ruelle du Pissot et s'organise en une série de plusieurs corps de bâtiments édifiés, pour la plupart, en moellons de granite couverts de toits à longs pans en ardoises. Accolés les uns aux autres, ils comptent en moyenne un étage carré. Les bâtiments les plus récents, essentiellement des entrepôts, sont édifiés en béton armé, parfois recouverts d'un essentage métallique.
étages 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre granite ; moellon ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; enduit ; métal ; essentage de tôle
couverture (type) toit à longs pans ; terrasse
couverture (matériau) ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Gasnier Marina
référence IA22002299
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/09/03
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire
Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
 
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Requête ((cidrerie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0