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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château fort dit Tour de Vayrac
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Calviac
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Vayrac (près de)
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dénomination
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château fort
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époque de construction
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Moyen Age
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La tradition et la toponymie locales amènent à faire un rapprochement entre le site dit "de la Tour de Vayrac" et la famille seigneuriale du même nom qui possède des terres dans la région depuis au moins le Xe siècle. En effet, le cartulaire de l'abbaye de Beaulieu évoque en 930 les terres de Boussac, dans l'actuelle commune de Comiac, voisine de Calviac, qu'Adhémar des Echelles avaient obtenu d'un certain Vairaco. Les sources sont plus précises quant aux droits des seigneurs de Vayrac à Comiac à partir du XIVe siècle. Néanmoins, la première mention connue du site castral de Vayrac n'est pas antérieure à la fin du XVe siècle : en 1475, un état des mas de la châtellenie de la Millière, établi par le vicomte de Turenne dans le cadre de leur reprise en fief, localise le mas de Vayrac à proximité du château du même nom, jouxtant les fossés. Un seul tenancier, Jean de Veyrac, est recensé à cette date dans le mas en question. En 1612, François Veyrac et Jean Roudergues déclarent tenir du vicomte la "masure ou motte appelée de Veyrac". Mentionné sur la carte d'Etat Major mais non représenté sur le plan cadastral de 1819, le château est probablement abandonné dès la période moderne. En revanche, l'habitat castral subordonné à la fortification seigneuriale est partiellement occupé jusqu'à une période récente : d'après des témoignages, une maison figurant au cadastre de 1819 abritait encore un couple de paysans au début du 20e siècle.
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description
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Le site castral occupe un éperon rocheux qui domine un méandre du ruisseau de l'Escalmels, au lieu-dit "La Tour" situé à l'est du hameau de Vayrac. La topographie actuelle permet d'identifier une motte castrale, aménagée à partir d'un promontoire rocheux naturel, à laquelle est probablement associée une plateforme inférieure installée sur la crête de l'éperon. Au point culminant de la motte (580 m d'altitude) sont visibles les traces d'une structure bâtie de plan globalement quadrangulaire : d'après la tradition orale, il s'agirait des vestiges de la tour dont les maçonneries arasées étaient encore visibles au début du 20e siècle. Plusieurs amas de pierre recouverts par la végétation suggèrent la présence d'importants déblais de destruction autour de l'emplacement supposé de la tour. La motte et la plateforme dominent un habitat aggloméré subordonné qui s'étend sur la bordure sud de l'éperon, protégé par un escarpement naturel très important. Au moins trois emplacements de bâtiments, pouvant être identifiés comme des maisons, sont marqués par la présence d'une paroi taillée dans le rocher. L'une d'elle présente des trous d'encastrement de poutres et est prolongée par des murs (très arasés) en moellons de granite et de gneiss : il s'agit de la dernière habitation encore occupée au début du 19e siècle et figurant sur le cadastre de 1819. La plateforme qui se développe à partir de la motte ainsi que le noyau d'habitat groupé sont délimités à l'est par un fossé artificiel barrant l'éperon. Au-delà du fossé s'étend un second secteur formé de plusieurs structures bâties dont les ruines sont ensevelies sous la végétation. La présence de parois rocheuses taillées, d'amas de pierres et d'irrégularités dans la topographie permettent d'identifier au moins six bâtiments édifiés à l'extrémité est de l'éperon. Ce secteur domine des pentes moins abruptes conduisant, au nord-est, sur les rives du ruisseau de l'Escalmels.
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gros-oeuvre
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gneiss ; granite
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état
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détruit
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Cassan Elodie
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référence
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IA46100506
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2005
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date versement
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2015/10/21
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dossier en ligne
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