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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Calamane
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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cour ; puits ; communs ; partie d'édifice agricole
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époque de construction
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4e quart 15e siècle ; 17e siècle ; 1er quart 19e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Fille unique et héritière d'Hugues Béral, ou Béraldy, d'une importante famille de bourgeois de Cahors, Delphine de Béral apporte la terre de Calamane à Raymond-Bernard de Durfort qu'elle épouse avant 1311 (G. Lacoste, 1884) ou vers 1328. Raymond-Bernard de Durfort est fait chevalier par le roi en 1336 et hommage à l'évêque de Cahors pour les seigneuries de Boissières et de Calamane la même année (L. de Valon, 1912). Au 17e siècle, Calamane passe aux de Losse, originaires du Sarladais, puis aux Pouzargues et, au 18e siècle, aux Laroche-Chambert ; confisqué pendant la Révolution, le château est racheté en 1796 par la veuve de Jean-Gaspart de Laroche-Lambert (C. Didon, 1996). Aucun élément antérieur au 15e siècle n'a été reconnu. L'état le plus ancien du château actuel peut être daté de la fin du 15e siècle. L'aile de communs peut dater du 17e siècle et la grange est antérieure à 1832. Une cheminée enlevée de Calamane a été remontée au château de Giverzac en Dordogne (A. de Rouméjoux, 1891).
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description
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Le château a été construit à la pointe d'une serre, à quelque trois cents mètres à vol d'oiseau du village de Calamane, situé en contre-bas dans la vallée, au confluent des ruisseaux de Rouby et de Calamane. L'édifice comporte une grande cour dans laquelle on pénètre par un portail à arc en anse de panier, et fermée au nord-est et au sud-est par une aile de communs et une grange. Le corps de logis constitue le côté nord-ouest. C'est un bâtiment à deux étages, dont le dernier niveau, reconstruit, correspondait à l'extérieur à un hourd sur mâchicoulis dont subsistent les vestiges des consoles. Il est flanqué de deux grosses tours rondes munies de trous de tir de petit calibre à ébrasement horizontal, qui était couronnées de mâchicoulis. Une tour d'escalier hexagonale est accolée, décentrée, à la façade sur cour ; la porte d'entrée et les demi-croisée et croisée placées au-dessus sont liées en travée par des pinacles et un gâble en accolade orné de choux frisés, selon un modèle que l'on retrouve, entre autres, à Thédirac. Près de l'angle est du bâtiment, des pierres d'attente indique qu'une la construction d'une courtine, ou d'une aile en retour, avait été prévue dès l'origine à l'emplacement des communs.
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étages
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étage de soubassement ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe ; toit polygonal
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme végétale ; branche écotée ; cavalier ; chien ; lièvre
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Les culots de la croisée de la tour d'escalier, à encadrement à baguettes croisées aux angles, représentent une scène de chasse avec un cavalier sur l'un et un chien tenant un lièvre dans la gueule sur l'autre. Un vantail de porte est orné de plis en serviette.
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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1929/03/29 : inscrit MH
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Château : inscription par arrêté du 29 mars 1929.
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100238
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2005
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date versement
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2015/10/21
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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