|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
château
|
localisation
|
Midi-Pyrénées ; Lot ; Saint-Chamarand
|
aire d'étude
|
Lot
|
dénomination
|
château
|
parties non étudiées
|
cour
|
objets mobiliers
|
|
époque de construction
|
14e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Les Gourdon possèdent le fief de Saint-Amarand (Saint-Chamarand) jusqu'en 1311, date à laquelle ils le vendent à Raymond d'Auriol (famille qu'il ne faut pas confondre avec les grands marchands cadurciens du même nom, cf. J. Lartigaut, 1997), puis le fief passe à Pierre de Vassal par son mariage avec Aygline d'Auriol (L. de Valon, 1913). Guy de Peyronnenc, donzel, achète en 1388 tout le lieu et castrum de Saint-Chamarand à une dame du Périgord, héritière des Auriol, et il acquiert en 1400 tout ce qu'un Périgourdin posséde encore de l'héritage de Raymond d'Auriol (J. Lartigaut, 1997). Hélie de Vassal, damoiseau de Creysse, fait de Guy de Peyronnenc, seigneur de Saint-Amarand, son héritier en 1410 (N. Viton de Saint-Allais, 1874). En 1504, noble Michel de Peyronnenc, seigneur de Saint-Amarand, dénombre pour Saint-Chamarand où il habite (L. d'Alauzier, 1985). Ses descendants occupent les lieux jusqu'au milieu du 18e siècle, mais les dernières générations n'habitent plus le château qui est vendu comme bien national pendant la Révolution et divisé en plusieurs lots (C. Didon, 1996). Le premier état de l'édifice date sans doute du 14e siècle. D'importants remaniements et constructions nouvelles ont été réalisés aux 16e et 17e siècles.
|
description
|
En raison de la division en plusieurs propriétés, les différentes parties du château ont connu des évolutions très différentes depuis le début du 19e siècle. Les vestiges permettent d'identifier dans l'aile est une tour, dont ne subsistent plus que le premier niveau et l'élévation sud (avec une cheminée désormais en partie visible à l'extérieur), et un logis attenant appartenant au premier état. Un escalier en vis placé dans l'angle nord-est de la cour, où en subsistent les arrachements, desservait les deux corps de bâtiment voisins, tandis qu'un escalier secondaire placé dans une tourelle en encorbellement conduisait du premier étage de l'aile est à un troisième niveau aujourd'hui disparu. De l'aile ouest, en ruines, subsistait principalement, en 2005, la façade sur la cour, dont le deuxième niveau était promis à une destruction prochaine. La pièce sud du deuxième niveau de l'aile orientale présente un plafond peint du 17e siècle ; plusieurs autres fragments de décors peints sont conservés en différents endroits de l'édifice.
|
escaliers
|
escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; pierre de taille ; moellon
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe ; toit à un pan
|
couverture (matériau)
|
tuile plate ; tuile creuse ; tuile mécanique
|
décor
|
peinture (étudiée dans la base Palissy)
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
architecture médiévale du Lot
|
rédacteur(s)
|
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
|
référence
|
IA46100274
|
|
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
|
enquête
|
2005
|
date versement
|
2015/10/21
|
date mise à jour
|
2015/11/26
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|