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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Julien
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Lunegarde
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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église paroissiale
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parties non étudiées
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réduit
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objets mobiliers
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époque de construction
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limite 12e siècle 13e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La tradition (Les petits Bollandistes, op. cit.) veut que l'église possède un fragment de la vraie croix et une relique insigne, le saint bandeau, une bande de toile dont les yeux du Christ auraient été couverts alors qu'on le souffletait dans la maison de Caïphe, qui aurait attiré de nombreux pélerins avant la Révolution. La relique, donnée par Charlemagne à l'abbaye de Marcilhac alors restaurée par saint Namphase, aurait été transportée à Lunegarde, à une époque indéterminée : peut-être avant 1468 selon Les petits Bollandistes, ou en 1569 lors du sac de l'abbaye par les protestants, ce qui est peut-être plus probable (V. Rousset, op. cit.). L'architecture de l'église, en tout cas, ne traduit pas la présence d'une relique aussi importante. Le reliquaire du 13e siècle qui contient le saint bandeau est aujourd'hui conservé au musée d'art sacré de Rocamadour. Dédiée à saint Julien de Brioude, l'église aurait appartenu de tout temps à l'abbaye de Marcilhac, dont le chantre était prieur de Lunegarde qu'il faisait desservir par un vicaire (Clary, 1986). L'état le plus ancien de l'édifice peut dater de la fin du 12e siècle ou de la première moitié du 13e. C'est pendant la guerre de Cent ans ou bien lors d'une reconstruction très importante qui serait survenue au début du 16e siècle qu'il faudrait placer la surélévation de la nef et de l'abside, destinée à servir de refuge, en tout cas avant la construction de la chapelle sud car la bretèche devait protéger une porte, qui a donc disparu. La voûte de l'abside peut dater de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle, et appartiendrait à la campagne de travaux qui a vu la réalisation du décor peint. Les deux chapelles sont plus tardives et, en dépit de la similitude des profils des nervures et des clefs de voûte avec ceux de l'abside, ne sont probablement pas antérieures à la fin du 16e siècle, voire le début du 17e siècle. Le dessin du portail ouest incite à dater du 19e siècle la reconstruction de la façade occidentale et le clocher. Les vitraux sont signés et datés Echaniz, 1975, Toulouse.
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description
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L'édifice se compose d'un haut volume couvert par une toiture unique, sur lequel sont greffés deux chapelles latérales, au nord et au sud, et d'un étroit clocher carré établi en partie en encorbellement sur l'angle nord-ouest de la façade. Les contreforts de l'abside et de la nef indiquent leur hauteur initiale, avant leur surélévation d'un niveau de refuge pour les habitants, dont le seul équipement militaire était la bretèche dont subsistent les deux consoles sur l'élévation sud. Les seules fenêtres du premier état à avoir été conservées se trouvent dans les élévations de la nef : une fenêtre étroite couverte d'un linteau délardé en plein cintre au sud, une fenêtre à ressaut au nord. Le portail de la chapelle sud est à tore à listel et bases encore gothiques mais son arc est en plein-cintre. Le choeur et les deux chapelles sont couverts de croisées d'ogives à nervures prismatiques, dont les clefs présentent la particularité d'avoir des renforts semi-cylindriques entre les départs des nervures. Leurs arcs d'entrée, en plein-cintre et à arêtes vives, paraissent modernes ; celui de la chapelle sud porte des chiffres peints de numération des claveaux. Il ne semble pas que des observations précises des maçonneries aient été réalisées à l'occasion de la restauration, ce que l'on ne peut que regretter.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ronde ; toit à deux pans ; croupe ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile plate ; ardoise
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couvrement
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voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre
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décor
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peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
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représentation
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tête
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Certains des culots de l'abside portent des têtes humaines stylisées.
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état
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restauré
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1991/02/27 : inscrit MH
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100298
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2005
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date versement
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2015/10/21
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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