historique
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L'origine du village de Beaurepaire-sur-Sambre est due à un défrichement partiel de la forêt appelé "La Haie de Cartignies", à la limite de l'ancienne frontière française, au début du XIIe siècle. Beaurepaire est en effet situé sur la Rivièrette qui forme la limite entre les départements du Nord et de l'Aisne mais fut bien avant la frontière de la cité des Nerviens (capitale Bavay) , celle de l'Empire partagé en 843, celle du comté de Hainaut, enfin celle qui, jusqu'en 1659, date du traité des Pyrénées, délimitait les Pays-Bas méridionaux du royaume de France. Les défrichements du XIIe siècle n'atteignent pas toute la zone frontière, dont une partie reste propriété seigneuriale, comme l'atteste le lieu-dit la Haie Catelaine. Ce bois disparaît seulement en 1830. La paroisse est attestée dès 1186. Le village est donné à la fin du XIIe siècle, en même temps que celui de Prisches, à Guillaume de Saint-Omer, membre de la famille de Fauquemberghe, à l'occasion de son mariage avec Ide d'Avesnes. Il est ensuite séparé de Prisches lors de la vente de celui-ci en 1247 au seigneur d'Avesnes. Dans le cartulaire de la Terre d'Avesnes (1247) est mentionné un moulin au lieu-dit du Baart, ainsi qu'une écluse. En 1622, la terre de Beaurepaire est érigée en comté par Philippe IV d'Espagne, au profit de Maximilien d'Ongnies. En raison de la présence de la frontière, l'église Saint-Jean-Baptiste a particulièrement souffert des guerres. A la suite de la paix d'Aix-la-Chapelle (1668) , elle est reconstruite : la nef sud en 1673, la toiture du choeur et la façade ouest en 1683, le porche en 1743. Le village est presque entièrement brûlé en 1793 lors d'un engagement entre les Français et les Autrichiens.
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