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historique
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Haut-Lieu est traversé par la chaussée gallo-romaine Brunehaut, reliant Reims à Bavay. De nombreuses traces d'occupation ont été trouvées le long de cette voie, ainsi qu'une borne miliaire exhumée en 1870. Le hameau de Godin, où a été retrouvé en 1860 un tronçon presque intact de la chaussée, semble avoir été un site privilégié d'occupation. Lors de l'exploitation d'une carrière, un cimetière mérovingien a été mis au jour en 1854. Parmi les vestiges exhumés, deux squelettes associés à des crânes de chevaux ont été découverts, ce qui fait penser au rituel de l'enterrement du père de Clovis, Childéric, à Tournai, à la fin du Ve siècle. Au Moyen Age, Haut-Lieu ne possède pas de fonction paroissiale. Le village est englobé dans les faubourgs d'Avesnes et ne possède pas d'agglomération distincte, hormis le hameau de Godin. Il se constitue de nombreux grands domaines comme le Biwet, où une maison forte est attestée depuis le XIIe siècle. Sur la route qui relie Avesnes-sur-Helpe à la voie romaine est implantée en 1158 une léproserie. Trois bâtiments disposés en U étaient encore visibles sur une carte de 1767 mais ont été détruits en 1840. Cette fondation constitue l'origine des biens appartenant à l'hôpital d'Avesnes. Haut-Lieu est séparé d'Avesnes en 1558 au moment de la cession de la ville à l'Espagne. Le village ne dispose d'une église et d'un cimetière propres qu'à partir de 1890. Les statistiques du préfet Dieudonné publiées en 1810 mentionnent une carrière de moellons sur la commune. Même si l'exploitation du calcaire marbrier pour la construction est aujourd'hui abandonnée, le village continue à abriter une des plus importantes carrières de l'Avesnois. Une couche géologique, baptisée le strunien d'après le nom de la commune voisine d'Etroeungt, peut être observée sur ce site.
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