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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à blé de la Franceule, puis minoterie, actuellement usine de produits pour l'alimentation animale
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Janzé
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oeuvre située en partie sur les communes : Amanlis ; Piré
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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lieu-dit
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la Franceule
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hydrographie
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la Seiche
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dénomination
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moulin à blé ; minoterie ; usine de produits pour l'alimentation animale
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; logement patronal ; bureau d'entreprise ; cheminée d'usine ; entrepôt industriel ; cour ; silo
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époque de construction
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Temps modernes ; 2e quart 19e siècle
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année
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1825
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de la Franceule est mentionné en 1791, mais il est de datation antérieure. En 1791, il est acheté par l'ancien major d'infanterie Lamy. En 1825, M. Lacire demande l'autorisation d'établir un nouveau moulin à blé au-dessous des autres moulins de la Franceule. En 1866, plusieurs pétitions, dressées contre le régime hydraulique du moulin, font part des différents dommages que cause sa retenue d'eau, aux propriétés riveraines de la Seiche. En 1869, les moulins, appartenant à Pierre Lacire, chôment quatre à cinq mois de l'année par manque d'eau. En 1869, ils sont réglementés par arrêté préfectoral. En 1881, P. Lacire est autorisé à reconstruire son vannage de décharge qui existe depuis 1791. Il se compose dès lors de sept vannes. En 1936, la capacité maximum d'écrasement journalier s'élève à 55 q de blé. La minoterie a cessé de fonctionner en 1995. Aujourd'hui, le propriétaire, M. Lacire, exploite sur le site une usine de produits pour l'alimentation animale. En 1820, mention de deux roues hydrauliques : une très ancienne située à l'intérieur du bâtiment d'eau et l'autre nouvellement établie à l'extérieur. En 1869, les roues hydrauliques mesurent 1, 50 m de largeur. En 1911, mention d'une chaudière à vapeur de forme tubulaire en T provenant du constructeur Lebrun et Cormerais, à Nantes (44). Elle présente une surface de chauffe de 26 m2 et est timbrée à 9 kg. En 1936, la force motrice est distribuée par une roue hydraulique qui développe 15 à 20 ch, complétée par un moteur à gaz pauvre, Winterthur, d'une puissance de 28 à 30 ch. La même année, le matériel de mouture se compose de quatre broyeurs à cylindre, de deux convertisseurs, d'un plansichter, d'une bluterie ronde, puis d'une bluterie hexagonale. Le mécanisme, les différentes machines, ainsi que la roue hydraulique verticale sont toujours en place.
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description
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Le site se compose de plusieurs corps de bâtiment répartis autour d'une cour. La minoterie comprend deux corps adossés correspondant à deux anciens moulins. Le plus important, construit en schiste, compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et trois étages carrés percés de baies à arc surbaissé encadrées de brique. Sa partie haute, surélevée en brique, est couverte d'un toit à longs pans en ardoise surmonté d'un lanterneau. Il est flanqué du bâtiment des machines, en appentis, recouvert d'un essentage de tôle, duquel s'élève la cheminée d'usine en brique. Le second moulin possède un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble à surcroît. Il abrite, à son extrémité, la roue hydraulique à aubes toujours en place. Le bureau compte un rez-de-chaussée et un étage de comble couvert d'un toit à croupe en tuile mécanique percé, sur un de ses versants, d'une lucarne rampante ; sur l'autre versant, une seconde lucarne est surmontée d'un épi de faîtage décoratif, un chat en céramique. De l'autre côté de la cour se dressent l'entrepôt industriel enduit et couvert d'un toit à longs pans, ainsi que les silos. Le logis patronal, de plan rectangulaire, comprend un étage en surcroît couvert d'un toit à longs pans à égout retroussé en ardoise. Alors que le rez-de-chaussée est construit en schiste, l'étage en surcroît ainsi que les pignons bordés d'un auvent en ardoise, portent un décor en pan de bois hourdé d'enduit. Trois des quatre fenêtres passantes du dernier niveau de la façade antérieure sont coiffées de petits toits coniques.
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit partiel ; brique ; essentage de tôle
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; appentis ; toit conique
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique
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typologie
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minoterie dite à l'américaine de plan allongé comptant au moins deux étages carrés (type D1)
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000529
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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