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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à foulon, puis moulin à blé, puis minoterie de Macaire, actuellement usine de produits pour l'alimentation animale Sopral Flatazor
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Pléchâtel
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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lieu-dit
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le Moulin de Macaire
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hydrographie
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la Vilaine
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dénomination
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moulin à foulon ; moulin à blé ; minoterie ; usine de produits pour l'alimentation animale
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise
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époque de construction
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1er quart 15e siècle ; 2e quart 16e siècle ; 2e quart 19e siècle
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siècle détail
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3e quart 17e siècle
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année
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1418 ; 1542 ; 1645 ; 1828 ; 1841
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Des aveux du Plessis-Bardoult datent respectivement les deux moulins de Macaire du 10 mars 1418 et du 26 juillet 1542. Une pièce authentique atteste de la reconstruction des moulins en 1645. Le 13 août 1828 une ordonnance royale autorise le propriétaire à transformer le moulin en minoterie. Le 17 août 1835, Richard de la Pervanchère, propriétaire du moulin et de l'ensemble du Plessis-Bardoult, est souscrit à démolir les anciens moulins de Macaire placés dans une position nuisible à la reconstruction de l'écluse et du déversoir, pour les reporter sur la rive gauche où ils existent encore aujourd'hui. A l'origine, ces anciens moulins présentaient, en amont, une forme d'éperon. Une ordonnance royale, du 7 septembre 1840, règle et autorise la reconstruction des moulins à l'emplacement d'un ancien moulin à foulon et à l'extrémité du nouveau barrage à construire. Cette reconstruction est effective en 1841. En 1844, chômage des moulins en raison des travaux de navigation de la Vilaine. En 1877, établissement d'une passerelle métallique qui relie la minoterie à l'écluse de Macaire et surplombe le déversoir de 40 m de long. Cette passerelle est destinée à remplacer le bateau de passage qui fonctionne en amont du barrage qui a été supprimé par arrêté préfectoral du 11 mars 1875. Le 2 juin 1888, F. Simon, propriétaire de la minoterie, est mis en demeure de retirer la passerelle, à l'origine d'un accident survenu le 31 décembre 1879 et ayant occasionné des dommages au barrage de Macaire. En 1913, le moulin réalise un rendement journalier qui atteint 200 q. La date de cessation d'activité est inconnue : elle ne fonctionnait déjà plus en 1936. Aujourd'hui, les bâtiments abritent une usine de produits pour l'alimentation animale, Sopral Flatazor. En 1852, la minoterie comprend quatre paires de meules. En 1898, elle fonctionne avec douze broyeurs à cylindre. En 1899, mention d'une roue hydraulique de type Sagebien. En 1913, la minoterie cumule l'énergie hydraulique et la vapeur. Une turbine hydraulique est toujours en place. En 1862, la minoterie de Macaire emploie dix salariés.
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description
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La minoterie de Macaire est annexée au barrage du même nom établi sur la Vilaine. Le paysage hydraulique de l'usine se compose d'une écluse, d'un vannage de décharge et d'un déversoir de 40 m de long qui rejoint l'autre côté de la rive. Le site est composé principalement de trois grands corps de bâtiment entourés d'entrepôts industriels et de bâtiments plus récents construits en béton armé recouvert d'enduit et d'essentage de tôle, ainsi que du logement du gardien, en schiste. Le corps de bâtiment principal, ancien moulin et actuel atelier de fabrication, comprend un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et quatre étages carrés. Le dernier niveau, qui forme un couronnement aveugle, est entouré d'un essentage de tôle. Construit en schiste avec enduit partiel, le moulin présente des façades rythmées par des travées de baies et est couvert d'un toit à longs pans en ardoise. Sa façade antérieure est marquée par la présence d'un auvent en ardoise au-dessus du rez-de-chaussée, tandis que sa façade postérieure est flanquée du second corps du moulin, en retour d'équerre, à un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et un étage de comble couvert d'un toit à croupe. Le troisième corps de bâtiment, en rez-de-chaussée surélevé, construit en schiste et en parpaing de béton et couvert d'un toit à longs pans en ardoise est utilisé comme entrepôt industriel. Il est accolé et se situe dans le prolongement du bâtiment principal. Ce dernier comprend, sur son second pignon, un petit corps de bâtiment, en rez-de-chaussée, construit en brique et couvert d'un toit à longs pans en métal.
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 4 étages carrés
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit partiel ; essentage de tôle ; brique ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture
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typologie
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minoterie dite à l'américaine de plan allongé comptant au moins deux étages carrés (type D1)
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000526
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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